Les radios en "live" |
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Les musiques traditionnelles |
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Le MALOYA est la musique "des noirs", venue d'Afrique et de Madagascar essentiellement,
arrivée avec les esclaves importés pour travailler dans les plantations à l'époque coloniale.
Musique interdite jusqu'au début des années 80, à cause de son pouvoir de "rassembler les foules",
par crainte de révolution..., le maloya, tantôt revendicatif, tantôt révolutionnaire, raconte les
scènes de la vie d'antant, les souvenirs, l'amour et tous les sentiments que l'on peut éprouver.
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Les principaux instruments du maloya sont le roulèr (ou rouleur),
le kayamb, le bobre et le pikèr (ou pikeur) sans oublier les voix.
Le chanteur occupe en effet une place centrale; il est le plus souvent également joueur de bobre ou de kayamb.
Il lance la premiere phrase en provoquant une réponse de l'assistance ou du moins du reste de la "bande". Cet appel sans accompagnement est ensuite repris
avec le soutient progressif de tout les instrument qui, à la différence des chanteurs, contineront inlassablement à fournir un rythme extremement marqué.
Danyel Waro, le Roi Kaf, Gramoun Lélé, ... sont les chefs de file d'une musique de plus en plus jouée et écoutée et surtout reconnue comme un élément
indissociable de l'identité culturelle de la Réunion. |
kayamb 
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Le SEGA est une musique métisseée de chants et de rythmes locaux (maloya) auxquels se sont mêlés rythmes
et danses d'origine européenne (quadrilles et polka essentiellement). En plus des instruments du maloya, s'y sont rajoutés guitares, accordéon, triangle,
banjo et même claviers. Actuellement, la batterie remplace souvent le roulèr.
Le séga était joué et dansé à l'époque par les colons, les petits blancs, à l'occasion des mariages ou de fêtes. Le séga est sans conteste une musique
populaire qui a su s'adapter et se construire au fil du temps.
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instruments traditionnels
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